Tuesday 8 February 2011

Droits d'hauteur

Une phrase a capté mon attention hier alors que je regardais un film du génial Paul Thomas Anderson; on essaie d'oublier son passé mais le passé lui ne vous oublie pas.Il faut donc vivre avec.  
Nul n'échappe à son passé, nul n'échappe à sa conscience.On laisse parfois aller le sort par paresse ou même par ivresse afin de pouvoir mieux se draper par la suite dans une certaine forme de mélancolie.Je ne suis pas de ceux qui se laissent facilement ensorceler par les émotions et j'ai rarement des remords - encore que, il vaut mieux avoir des remords que des regrets mais j'avoue que la nostalgie d'un temps révolu me fait du bien de temps à autre.C'est une sensation qui laisse un arrière goût assez plaisant au fond du palais, je l'avoue.
On est plus ou moins mal à l'aise devant certains souvenirs qui sont hors de notre portée, des images que l'on croyait oubliées, dispersées et qui se retrouvent réunies avec en arrière plan et en sourdine les notes lourdes des trompettes du jugement dernier ; )
On tient toujours le même rôle néanmoins.celui de la personne qui finit par se sortir de cette torpeur qui lui fait autant de bien que de mal. On s'(r)éveille meurtri et ébloui et on se remet à l'ouvrage dans la fabrique à souvenirs.

Douze petites minutes

Quatre rues séparent ma maison de C hez Ram où trois pains maison chauds chauds  m'attendent tous les matins. Cinq minutes à pieds pour ...