Tuesday 27 November 2018

Word of the Year 2018

cyclic


Word of the Year 2017 / thyself
Word of the Year 2016 / cognizant
Word of the Year 2015 / journey

Thursday 15 November 2018

The Musical Chair Game at Avenue des Talipots

5 months ago I attended Mr. Jhugroo's funeral, 02 houses away from mine. This morning I attended his wife's funeral and tried to show some support to Pana, the son, whose grief could blatantly be perceived. Losing both parents within such a short lapse of time must be hard and I feel for him. It's as if within the snap of a finger his mum and dad had disappeared.

A few weeks ago, Enrico's mother, Mrs. Chadien passed away. She was my primary school teacher in standard III, someone I was utterly terrified of. We all went to visit Enrico and his father and we have been invited to a mass which will be celebrated this coming Saturday. A musical chair game in my street is on and it is very depressing. 4 funerals this year and each time sadness strikes like a blow.

'Avenue des Talipots, Quatre-Bornes' used to be an extremely lively and joyful street from what I recall of my childhood memories. We were a bunch of kids always running gleefully and Saturday afternoons were spent playing street football, badminton, flying balye coco & papier mousseline kites & riding bicycles. We would run from one household to the other for a glass of juice and the street would remain noisy all day long with laughter and kid fights. At times, we would all set out just after breakfast and our parents would not see us back home until dusk, all ragged and dirty. These faded souvenirs make me smile but I don't want to be overly sentimental about them. There is no profound or universal element to be found here, my recalling of all this being just a recollection of images in my head, sprinkled with a pinch of nostalgia. Those were good times set in a context.




Sunday 11 November 2018

Cette enigmatique humeur qui me taraude

Il y a des jours avec, il y a des jours sans. 

C'est ma semaine sans.

Je repense à tous ces moments où j’ai joué à quitte ou double avec ma vie sentimentale, aux risques stupides pris dans l’humeur du moment, au nombre de fois où je me suis jeté dans le vide et cassé la gueule, où à force de surenchère et de grandiloquence tout est subitement parti en vrille. J’ai forcement le spleen aujourd’hui, un vague à l’âme accentué depuis que j’ai entre-aperçu mon ex samedi dernier et me suis retrouvé dans l’obligation d’entamer une conversation polie avec Simla le même soir en allant rendre visite à mon oncle. Beaucoup d’émotions refoulées - et inutiles - à gérer. Trop, probablement, pour le doux rêveur que je suis. C’en est presque honteux que de permettre à ce reflux vénal de venir troubler ma quiétude. Pire ! Voilà que tout cela prend des allures d’autodérision aujourd’hui que les règles que je m’étais imposées sont en train d’être outrepassées. Seul et unique coupable ; ce cœur d’artichaut qui me donne tant de fil à retordre.

J’ai appris que l’époux de Vimla (une ex-petite amie) est décédé. Il est tombé du toit de sa maison. Est-ce normal que cela me déprime autant ? Je ne le connaissais pas personnellement, mais je souffre pour elle.

King et Amal m’ont appelé la veille de Divali, ils veulent que le groupe se réunisse autour d’un verre. Cela fait 24 ans depuis notre dernière rencontre. Pourquoi maintenant? Y a-t-il cette appréhension que demain sera trop tard ? Pourquoi une telle urgence ? N’aura-t-on pas vécu et tremblé les uns sans les autres malgré une promesse faite sur un banc dans la chaleur d’une nuit d’Octobre à Port Mathurin ? Ils disent qu’ils veulent revoir les photos de Rodrigues et ils savent que je suis le seul à les avoir. De cette bande de potes, combien de rescapés ? Combien d’épaves émotionnelles ?

Plus de vingt ans me sépare de la personne que je fus, de mon identité de l’époque. C’est en terrain miné que je risque de m’aventurer si on se revoit mais au fond ai-je vraiment le choix ? Ne pas y aller serait comme refuser de valider la personne que je suis devenu aujourd’hui. Je ne me suis jamais prêté à ce genre d’exercice et cela me fera bizarre de faire le bilan de ma vie comme ça, l’espace d’une rencontre. Cela me fera certes plaisir de les revoir tous mais quelles informations filtrer ou censurer devant des personnes qui ont été  si loin, si longtemps ? 
mais bon, pour être  tout a fait honnête, il est evident qu'à l’approche de ce rendez-vous l’excitation prendra le dessus sur l’appréhension.



Douze petites minutes

Quatre rues séparent ma maison de C hez Ram où trois pains maison chauds chauds  m'attendent tous les matins. Cinq minutes à pieds pour ...