Monday 25 November 2013

Les maux aléatoires

Les  mots n'ont pas d'importance.C'est la lumière dans mes yeux qui a de l'importance. Celle qui laisse transparaitre mon être à chaque fois que j'appuie ma joue contre ta poitrine et que j'entends les coups de ton coeur se mêler à la vibration des vagues sur le socle de mon île.
Tu es ma terre natale, ma maison, ma raison.

Je suis là, debout sur le sable chaud à regarder cette mer qui est d'un bleu qui déchire la vue. Un frisson me parcourt le corps, ce frisson qui donne la proximité de la vérité.

Tu finiras par partir toi aussi.

La rumeur, douce et glissante, est venue se déposer à mes pieds par l'écume des vagues.La vaste étendue de l'océan ne se trompe jamais.La mer est profonde, parfois malveillante et sa sentence est tombée:

Tu finiras par partir mais tu ne le sais pas encore.

Nous ne parlons pas.Juste quelques mots, comme une mélodie.Le vent du large est rude et tranchant. Il s'acharne à balayer ce moment pour qu'il n'y ait plus de poésie mais le soleil, le récif et les coraux, eux sont devenus nos vraies paroles et témoigneront de notre existence.

Le temps, impalpable nous recouvre de la fumée des rêves.Il n'y a pas d'avenir, pas de demain. Ce moment doit être éternel, virant lentement avec la terre autour de l'axe planté dans nos coeurs.




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