Certains dimanches matins je regarde le ciel se promener dans son costume de mousseline blanche. Je lui demande où il va et il me répond qu'il a rendez-vous avec la mer pour déjeuner. Au menu: pays aux parfums exotiques, secrets du terroir et iles flottantes. Je réalise alors que le ciel a souvent faim. Au lever du jour, il dévore les étoiles les unes après les autres et en avril, avec ses allures désinvoltes, il invite les hirondelles pour une soupe printanière.Tantôt arrogant en été, tantôt effacé en hiver, le ciel a ses humeurs que seule la lumière de l'automne comprend. Il nous déverse ses larmes après s'être embrasé et nous demande de l'entendre. Dès lors, il s'arc, devient essence et nous raconte son histoire orageuse et ses éclairs de génie. Il s'est souvent posé la question pourquoi les femmes hurlaient son nom lorsqu'elles tombaient sur un mari rentré plus tôt que prévu.Eh non, aussi vaste soit-il, son implication dans certaines histoires conjugales lui a souvent échappée.
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