Quelle exquise douleur que celle qui gagne la paume de ma main et de mon poignet lorsque je donne naissance aux mots sur un brouillon. Chaque page remplie est ponctuée de fautes, d'erreurs et de ratures, certainement les plus belles de ma vie.
De mes mots découlent mes pensées, mes intentions, mes habitudes, mon sommeil, ce fameux sommeil de l'âme. La conscience,elle, n'a point besoin de mémoire quand elle se pose aussi gracieusement sur et entre les lignes.Elle est susurrée quand la bille du stylo se met à valser sur le papier.
Lignes de vérités éclatées après des moments hésitants et lâches, vérités qui vous rattrapent au détour de chaque phrase. Si l'esprit est bohémien, l'émotion quant à elle est diva et l'intention burlesque, tous swinguant sur le même tempo.
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